Liste, non exhaustive, précédée
d'écrits ayant inspiré les auteurs
sociologiques. |
Sun Tze 孙子 |
De son court traité L'Art de la guerre : "D’abord, l’acmé de la stratégie militaire est d’obtenir la victoire
sans effusion de sang. Ce premier point est la résultante directe de la
prise en considération du coût économique, moral et politique de la
guerre dans un monde où celle–ci se pratique au sein d’une même société,
la Chine impériale, et vise à l’accaparement des ressources et
l’assujettissement des vaincus. Nul intérêt, chez Sun Zi, de détruire
les ressources convoitées ou de tuer ceux qui seront demain nos sujets.
La notion d’ennemi héréditaire n’existe pas encore.
Ensuite, la guerre consiste fondamentalement en la recherche d’un avantage comparatif, et il s’agit moins d’anéantir l’adversaire que de lui faire perdre l’envie de se battre. Ce deuxième point implique de faire un usage de la force qui soit justement proportionné à la nature de l’objectif politique poursuivi. Il est fondamental, chez Sun Zi, de s’économiser, de ruser, de déstabiliser, et de ne laisser au choc que le rôle de coup de grâce assené à un ennemi désemparé. Enfin, la connaissance de l’adversaire est le facteur–clef de toute victoire militaire. Ce troisième point est la projection directe dans les affaires militaires d’une philosophie traditionnelle chinoise qui tient en haute estime l’intelligence et le savoir en général. L'espionnage, chez Sun Zi, est le pinacle de l’action militaire ; procédé par lequel un chef de guerre peut avoir une vue d’ensemble de la situation et, le cas échéant, savoir à l’avance et sans craindre de se tromper qui gagnera et qui perdra la guerre." (Wikipedia) Librement accessible ici :
https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_de_la_guerre |
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Zhuāngzǐ 莊子 |
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Zhuāngzǐ
disait que le monde « n’a pas besoin d’être gouverné ; en
fait, il ne devrait pas être gouverné », et que « le bon ordre résulte spontanément quand les choses sont laissées à leur cours ». L’économiste américain Murray Rothbard a dit de lui qu’il fut « peut-être le premier anarchiste au monde». (Wikipedia) |
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Anthisthène |
"Antisthène enseignait que la seule philosophie est éthique, et que la vertu s’enseigne et suffit au bonheur du sage. Elle se manifeste dans les actions, elle se passe des discours et des théories. En conséquence, il faut mener une vie aussi simple et morale que possible, et se détacher des conventions sociales." (Wikipedia) |
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Diogène de Synope |
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"C’est en partie à cause de leurs traits scandaleux que les écrits de Diogène tombèrent dans l’oubli quasi total. En effet, Politeia (La République), ouvrage écrit par Diogène, repris et appuyé plus tard par la Politeia de Zénon de Cition, s’attaquait à de nombreuses valeurs du monde grec, en admettant, entre autres, la liberté sexuelle totale, l’indifférence à la sépulture, l’égalité entre hommes et femmes, la négation du sacré, la remise en cause de la cité et de ses lois, la suppression des armes et de la monnaie, l'autosuffisance." (Wikipedia) |
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Epicure | "En
physique, il soutient comme Démocrite que tout ce qui existe est
composé d'atomes indivisibles. Les atomes se meuvent aléatoirement dans
le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière.
L'âme en particulier serait un de ces agrégats d'atomes, et non une
entité spirituelle, notamment d'après son disciple Lucrèce. En éthique,
le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le plaisir,
défini essentiellement comme « absence de douleur ». En
logique ou épistémologie, Épicure considère que la sensation est à
l'origine de toute connaissance et annonce ainsi l'empirisme. Ses écrits furent détruits lors de l'avènement du christianisme, instauré religion d'État de l'Empire romain, à partir du règne Constantin Ier , mais surtout sous le règne de Théodose Ier (379-395), car ses écrits n'étaient pas compatibles avec la morale chrétienne. Cet autodafé fut si fort, que de nos jours, il ne subsiste que des fragments de l'œuvre d'Épicure, souvent rapportés par Diogène Laërce, auteur du IIIe siècle." (Wikipedia) Il libéra l'humanité de la vaine et destructive illusion du besoin d'immortalité. Librement accessible ici : https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:%C3%89picure
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Etienne de la Boétie |
Par son livre Traité de la servitude volontaire, il montra les mécanismes de la servitude sociale, et les moyens de s'en affranchir. Librement accessible ici :
https://fr.wikisource.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire/%C3%89dition_1922 |
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Machiavel |
Par son livre Le Prince, il révéla les mécanismes de la domination sociale, et, indirectement, les moyens de s'en affranchir. Librement accessible ici :
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Prince |
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Joseph Buonarroti |
Gracchus Babeuf et la conjuration des égaux
Où l'on constate l'importance pratique des principes fondamentaux de liberté, d'égalité et de solidarité.
Librement accessible ici :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6274580m.texteImage |
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Pierre-Joseph Proudhon |
"le seul théoricien révolutionnaire du XIXe siècle à être issu du milieu ouvrier. Il est l'auteur de plus de soixante livres. En 1840, dans son premier ouvrage majeur, Qu'est-ce que la propriété ? ou Recherche sur le principe du Droit et du Gouvernement, il rend célèbre la formule « La propriété, c’est le vol ». Dans ce même ouvrage, il est le premier auteur à utiliser l'expression « socialisme scientifique » ; il écrit : « de même la souveraineté de la volonté cède devant la souveraineté de la raison, et finira par s'anéantir dans un socialisme scientifique ». (Wikipedia) Ouvrages disponibles ici, entre autre :
https://fr.theanarchistlibrary.org/category/author/proudhon-pierre-joseph |
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Mikhaïl Bakounine |
Il a écrit : "Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui
m’entourent,hommes et femmes, sont également libres. La liberté
d’autrui, loin d’être une limite ou la négation de ma liberté, en est au
contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens
libre vraiment que par la liberté d’autres, de sorte que plus nombreux
sont les hommes libres qui m’entourent et plus profonde et plus large
est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient
ma liberté".
Ses oeuvres se trouvent ici : https://www.libertaire.net/discussion/michel-bakounine-oeuvre-completes-pdf.6967/ |
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Pierre Kropotkine |
Pour sa conception de l'entraide et du communisme libertaire. Livre disponible ici :
https://fr.theanarchistlibrary.org/library/pierre-kropotkine-la-conquete-du-pain |
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Voline |
Dans son livre La révolution inconnue, il
donna les preuves concrètes, comme participant direct, qui expliquent
comment l'idéal des soviets fut transformé en une dictature contre les
soviets, et cela dès l'époque de Lénine et de Trotsky.
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Gaston Leval
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Espagne libertaire 1936-1939 est le livre où, comme participant direct, il donne les preuves qui montrent les succès de l'autogestion ouvrière et paysanne, et les responsables de son échec : d'une part, les fascistes, d'autre part, les stalinistes. Livre disponible ici :
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Auteurs situationnistes |
De
la misère en milieu étudiant considérée sous ses aspects
économique, politique, psychologique, sexuel et notamment
intellectuel et de quelques moyens pour y remédier. Tout le contenu est dans le titre de cette brochure. Texte disponible ici :
http://cahierdesergio.free.fr/v2/IMG/pdf/misere.pdf |
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John Perkins |
« Les assassins financiers sont des professionnels grassement payés qui escroquent des milliards de dollars à divers pays du globe. Ils dirigent l’argent de la Banque mondiale, de l’Agence américaine du développement international (US Agency for International Development – USAID) et d’autres organisations « humanitaires » vers les coffres de grandes compagnies et vers les poches de quelques familles richissimes qui contrôlent les ressources naturelles de la planète. Leurs armes principales : les rapports financiers frauduleux, les élections truquées. les pots-de-vin, l’extorsion, le sexe et le meurtre. Ils jouent un jeu vieux comme le monde, mais qui a atteint des proportions terrifiantes en cette époque de mondialisation. Je sais très bien de quoi je parle... car j’ai été moi-même un assassin financier. » John
Perkins,
préface de Les Confessions d'un assassin financier
(Wikipedia)
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